Quel magnifique film que ce film Japonais d’une réalisatrice connue dans son pays : Naomi Kawase !!

Dans les « délices de Tokyo », on ressent de la délicatesse comme certains films Japonais et un profond attachement pour les personnages et c’est sans compter les très beaux paysages en toile de fond, notamment les fameux cerisiers en fleurs qui annoncent le printemps

L’histoire, c’est une vieille dame, Tokue, qui vient proposer ses services pour aider un patron ( Sentaro) qui cuisine et vend des Dorayakis ( entendez par là , des petites crêpes Japonaises fourrées aux haricots rouge confits) . Au début réticent à l’engager, Sentaro va engager Tokue qui va améliorer la préparation du fameux ingrédient confit, ce qui va voir affluer un nombre croissant de nouveaux clients, attirés par le gout beaucoup plus réussi des Dorayakis.

Derrière le personnage de Tokue, on ressent de la douleur car on apprend que cette femme à été confrontée au problème de la lèpre (a t –elle vraiment été malade d’ailleurs ?, on se le demande ! car il reste de cette maladie qu’une déformation de ses doigts)

On y découvre aussi les conditions particulièrement difficiles de la vie des lépreux au Japon, obligés d’être parqués dans des endroits spéciaux et ceci avant 1996.

Ce qui fait la force de ce film, c’est bien sur la présence de cette femme, auxquels gravitent finalement tous les autres personnages notamment aussi une jeune cliente adolescente (Wakanna) très fidele au bar restaurant de Sentaro et attirée par Tokue .

En effet, cette femme dégage une personnalité à la fois charismatique et solaire. Elle parvient à transmettre la préparation des haricots confits tout en transmettant par sa personnalité, le gout de la vie qui à tant manqué à Sentaro (lui même a eu un parcours de vie difficile et se reconnait dans sa nouvelle collègue)

Ainsi, on retient de cette comédie, un coté doux- amer, ce qui , avouez le, reste bien appropriée pour un sujet principal qui parle de préparation culinaire !!!